"Si il y avait juste un tout petit peu moins de pauvres, il n'y aurait pas toute cette misère"
L'objet de ce post, n'est pas de dire que je suis riche (ce sera sûrement l'objet d'une publication a venir), mais que l'écrasante majorité des chinois sont quand même sacrément pauvres...
Là où je vis, dans le centre d'une grande ville, c'est surement pas les plus à plaindre (enfin sauf le jours où on va raser leur hutong pour construire un centre comemrcial de luxe dessus, sans trop leur demander leur avis...), mais tu sens bien qu'ils ne roulent pas sur l'or (alors que tu sens bien que certains chinois roulent sur l'or, et que pour les plus riches, c'est pas une métaphore...). Mais bon la pauvreté, c'est comme la crasse des hutong... si ils sont heureux de vivre la dedans, on ne va pas les empecher. La fois où j'ai vu ce petit garçon de trois ans faire son petit caca sur le trotoir avec une feuille de papier en lieu et place de petit pot, bah c'était quand même super mignon (et c'était à 150 mètres de chez moi). Dans les boui-bouis, tu croises des chinois brut-de-décoffrage qui sont encore habillés comme dans leur campagne (qu'ils ont quitté un mois plus tôt) avec des K-way qui étaient à la mode au début des années 80.
Tiens d'ailleurs quand j'étais allé à la campagne, les gens avaient aussi l'air heureux... et puis la crasse rurale est quand même moins moche que la crasse urbaine... Le seul truc flippant c'était de voir des gamins de quinze ans ramasser des salades dansles champs ou construire des routes... Il y a un jour où je me suis senti très con : en discutant avec ma prof de chinois je me susi rendu compte dans mon ame et ma chair que, si les serveurs et serveuses de restau en bas de chez moi ont l'air d'avoir quinze ans c'est... qu'ils ont quinze ans (et que donc si ils font le service toute la journée, ils ne vont pas au collège et que si je les croise au "huaba" ("le bar à téléphone" ? un boui-boui, où tu peux telephoner, comme une cabine publique) le soir c'est vraissemblablement qu'ils donnent de leurs nouvelles à leurs parents qui sont restés dans la cambrousse.
Il y a un autre truc qui est difficilement supportable, c'est la mise en scène de la misère. parcequ'il y a des clochards et des mendiant qui n'y vont pas avec le dos de la sébile. Les mendiant sont soit tres tres vieux et vendent des babiolles, soit ils sont prosternés par terre et attendent dans le froid, soit ils leur manquent quelques articulations ou présentent toute sorte de difformités... Sur Chongqin Lu (tout pres de chez moi, la rue des magasins chics)il y en a souvent un qui n'a plus de mains ni de pieds et qui monte puis descend et remonte la rue en rampant, en poussant son ecuelle contenant trois pieces avec tete et en poussant toute sorte de grognements. Un soir que je rentrais chez moi, j'ai vu deux paysans arriver avec leur tricycle à moteur, charger le mendiant rampant qui n'avait pas l'air mécontent de finir sa journée, et repartir tranquillou. J'ai vu aussi une fois une maman qui tenait sur ses genoux son fiston, complètement grabataire, et lui donnait à manger. Il y avait toute une installation avec micro, ampli et hauts parleurs, pour permettre à la maman de dire combien elle était malheureuse, sur un fond de musique larmoyante... Incroyable... mais je peux te dire que tu fais pas le malin quand tu vois ça...
(promis, la prochaine fois, je parle de trucs plus rigolos)
Là où je vis, dans le centre d'une grande ville, c'est surement pas les plus à plaindre (enfin sauf le jours où on va raser leur hutong pour construire un centre comemrcial de luxe dessus, sans trop leur demander leur avis...), mais tu sens bien qu'ils ne roulent pas sur l'or (alors que tu sens bien que certains chinois roulent sur l'or, et que pour les plus riches, c'est pas une métaphore...). Mais bon la pauvreté, c'est comme la crasse des hutong... si ils sont heureux de vivre la dedans, on ne va pas les empecher. La fois où j'ai vu ce petit garçon de trois ans faire son petit caca sur le trotoir avec une feuille de papier en lieu et place de petit pot, bah c'était quand même super mignon (et c'était à 150 mètres de chez moi). Dans les boui-bouis, tu croises des chinois brut-de-décoffrage qui sont encore habillés comme dans leur campagne (qu'ils ont quitté un mois plus tôt) avec des K-way qui étaient à la mode au début des années 80.
Tiens d'ailleurs quand j'étais allé à la campagne, les gens avaient aussi l'air heureux... et puis la crasse rurale est quand même moins moche que la crasse urbaine... Le seul truc flippant c'était de voir des gamins de quinze ans ramasser des salades dansles champs ou construire des routes... Il y a un jour où je me suis senti très con : en discutant avec ma prof de chinois je me susi rendu compte dans mon ame et ma chair que, si les serveurs et serveuses de restau en bas de chez moi ont l'air d'avoir quinze ans c'est... qu'ils ont quinze ans (et que donc si ils font le service toute la journée, ils ne vont pas au collège et que si je les croise au "huaba" ("le bar à téléphone" ? un boui-boui, où tu peux telephoner, comme une cabine publique) le soir c'est vraissemblablement qu'ils donnent de leurs nouvelles à leurs parents qui sont restés dans la cambrousse.
Il y a un autre truc qui est difficilement supportable, c'est la mise en scène de la misère. parcequ'il y a des clochards et des mendiant qui n'y vont pas avec le dos de la sébile. Les mendiant sont soit tres tres vieux et vendent des babiolles, soit ils sont prosternés par terre et attendent dans le froid, soit ils leur manquent quelques articulations ou présentent toute sorte de difformités... Sur Chongqin Lu (tout pres de chez moi, la rue des magasins chics)il y en a souvent un qui n'a plus de mains ni de pieds et qui monte puis descend et remonte la rue en rampant, en poussant son ecuelle contenant trois pieces avec tete et en poussant toute sorte de grognements. Un soir que je rentrais chez moi, j'ai vu deux paysans arriver avec leur tricycle à moteur, charger le mendiant rampant qui n'avait pas l'air mécontent de finir sa journée, et repartir tranquillou. J'ai vu aussi une fois une maman qui tenait sur ses genoux son fiston, complètement grabataire, et lui donnait à manger. Il y avait toute une installation avec micro, ampli et hauts parleurs, pour permettre à la maman de dire combien elle était malheureuse, sur un fond de musique larmoyante... Incroyable... mais je peux te dire que tu fais pas le malin quand tu vois ça...
(promis, la prochaine fois, je parle de trucs plus rigolos)
0 Comments:
Post a Comment
<< Home