"Huai le dja nai", ou une soirée au Sakura Club
Bon voilà comme promis un compte-rendu de la visite qu'on a faite au Sakura Club il y a environ deux semaines. D'ailleurs ça ne s'apelle plus Sakura Club que dans nos coeur... maintenant c'est de Raku-raku Club (ou SL-SL, quand tu ne sais pas lire les katakana et que tu penches un peu la tête pour lire, et que tu as un peu d'immagination). J'y suis donc allé avec deux collègues VIE et O., l'ami d'un collègue VIE, de passage à Changchun. O. c'est un futur notaire (enfin... si il arrive à boucler sa septième année et les suivantes...) ce qui ne l'empêche pas d'être un bon gars et un esthète très sensible au charme des petites chinoises, et pas seulement sa copine qui viens de Wuhan.
On est donc allé manger dans mon restau japonais préféré (c'est dans la même rue), mais ils ont changé de chef depuis quelques mois et la qualité a un peu baissé... Ensuite on est passé pour faire un échauffement dans le bar qui jouxte le restau japonais (la maison de bois, cf. un post à venir) et ensuite on a remonté un peu la rue vers le Sakura Club.
Il y avait des petites chinoises dans des mignonnes robes de soirée en soie qui attendaient dehors devant la porte. C'est marrant c'est la première fois que je voyais des gens devant. Bon comme d'habitude on a fait nos chochottes pour savoir si on allait rentrer ou pas et puis cette fois on est entré. C'est un grande salle avec un bar et un écran de cinéma pour chanter du ktv sur le mur du fond et entourée de canapés confortables.
J'étais celui du groupe qui parlait le mieux en chinois donc j'ai mis ma casquette de leader of the group et les autres m'ont laissé régler tous les détails techniques et commerciaux (comme d'hab', quoi...). D'ailleurs les petites chinoises en robe de soirée nous ont acceuilli en japonais, alors j'ai commencé à discuter avec la patronne en japonais. Effectivement les clients étaient tous japonais et après m'être renseigné, il n'y a que peu de clients gaijin (des laowai, mais vu du Japon, donc des non-japonais, c'est à dire précisément à Changchun, des chinois, des coréens, quelques phillipins et quelques occidentaux).
Donc voilà, je ne suis fait expliquer le process et on a parlé saké et gros sous (des sous pour le saké et pour l'hotesse qui vient à ta table). Oui parceque en fait c'est juste un bar à hotesses comme au Japon. Enfin on ne m'enlèvera pas de l'idée que tu peux ramener certaines des hotesses chez toi moyennant finance mais clairement ça n'est pas leur coeur de métier.
(Il faut savoir que dans certains cas un "KTV" (pour Karaoké TV, c'est la façon chinoise de dire karaoké, même si des fois c'est 咖拉-OK, c'est à dire "Kala-OK") c'est un endroit où tu trouves des petites chinoises qui vont te faire plein de trucs contre rémunération, et pas seulement te chanter des chansons.) D'ailleurs ça me rapelle la fois où, avec Mohammed, on a voulu trouver explorer les nouveaux bars en reomtant Changchun Dajie. On a finalement découvert que le pengyouba ("bar à amis") c'était pas le nom du bar, mais un concept commercial proche de notre speed-dating, ou un truc comme ça... Mais le mieux c'est quand on a poussé jusqu'au "Night Club" (j'ai oublié le nom chinois...) : on rentre en on s'apperçoit vite que malgré les néons et le nom... c'est pas un bar... Alors on demande à l'hotesse de la récéption :
_Bonjour ! c'est quoi cet endroit ?
_[J'ai pas compris la réponse]
_Ah... je vois... c'est pas un bar...
_Non, c'est pas un bar...
_Il y a quoi en haut ? dis-je en montrant les ascenceurs
_漂亮的小女儿 (piaoliang de xiaonuer, que l'on pourrait traduire par "de jolies petites filles", mais ça, ne rends pas du tout le sourire niais de l'hotesse. Enfin j'ai p'tet un Sprachgefühl un peu defaillant mais j'ai trouvé ça super niais comme expression...)
_Ah... ok... aurevoir !
(retour qu sakura club)
Le moment le plus embarrassant de la soirée, à été quand il a fallu choisir son hotesse... Vous immaginez une rangée de mignonnes chinoise devant vous et on vous dit "tu veux laquelle ?" Les autres vous diront que je me suis précipité sur la plus mignonne et qui parlait anglais, mais en fait la vérité, c'est que personne n'osait choisir en premier donc, en tant que leader of the group j'ai montré l'exemple en appellant la fille en jaune là-bas. Je vous raconte pas la tronche genre "ho mon dieu un laowai! que va-t'il advenir de moi..."
Finalement mes deux collègues n'étaient pas intéressés par l'endroit et ils ont juste bu coca tous les deux et sont partis, nous laissant moi avec la fille en jaune et O. avec la fille en bleue, qui venait du Xinjiang. La fille en bleu parlait un peu anglais, la fille en jaune comprennait un peu l'anglais, pour l'avoir étudier mais elle était beaucoup plus à l'aise pour parler en japonais.
("huai le dja nai" c'est un mix de chinois (huai le) et de japonais (dja nai) et ça veux dire "beuh non! c'est pas cassé !" (en parlant du micro que j'arrivais pas à faire marcher))
Je sais pas si c'est vrai (je pense que si, quand même...) mais elle disaient qu'elle étaient étudiantes à Jilin Daxue (la meilleur université de Changchun, ce qui est un peux louche... mais elles avaient des compétences linguistiques plutôt pas mal, alors on va leur laisser le bénéfice du doute). Etudiantes en informatique,ce qui veux dire qu'on leur montre un peu comment utiliser word, excel, photoshop, des trucs comme ça. Elle avaient l'air d'avoir entendu parler de Java mais sans plus... (m'enfin bon, mon chinois ne me permets pas de faire des débats techniques genre "language compilé ou interprété" donc en fait je sais pas trop...). Elles étaient donc à la fac dans la journée, puis au Sakura club le soir. Et le weekend elles prennent des cours de japonais au Sakura club. (ce job c'est vraiment la manière la plus funky d'apprendre un langue que je connaisse...). La fille en jaune parlait vraiment bien japonais. J'ai chanté /China Girl/ de David Bowie (je l'ai cherché dans tous les ktv ou je suis allé et c'est la première fois que je la trouvais) et puis j'ai chanté une chanson en jap' avecla fille en jaune. J'ai encore des bons reste en lecture de kana (alphabets syllabiques), mais pour les kanji (caractères chinois qui sont utilisés en japonais), c'est toujours le mots chinois qui veux sortir et le japonais sort trois secondes plus tard, ou pas du tout...
Bon voila pour le sakura club...
On est donc allé manger dans mon restau japonais préféré (c'est dans la même rue), mais ils ont changé de chef depuis quelques mois et la qualité a un peu baissé... Ensuite on est passé pour faire un échauffement dans le bar qui jouxte le restau japonais (la maison de bois, cf. un post à venir) et ensuite on a remonté un peu la rue vers le Sakura Club.
Il y avait des petites chinoises dans des mignonnes robes de soirée en soie qui attendaient dehors devant la porte. C'est marrant c'est la première fois que je voyais des gens devant. Bon comme d'habitude on a fait nos chochottes pour savoir si on allait rentrer ou pas et puis cette fois on est entré. C'est un grande salle avec un bar et un écran de cinéma pour chanter du ktv sur le mur du fond et entourée de canapés confortables.
J'étais celui du groupe qui parlait le mieux en chinois donc j'ai mis ma casquette de leader of the group et les autres m'ont laissé régler tous les détails techniques et commerciaux (comme d'hab', quoi...). D'ailleurs les petites chinoises en robe de soirée nous ont acceuilli en japonais, alors j'ai commencé à discuter avec la patronne en japonais. Effectivement les clients étaient tous japonais et après m'être renseigné, il n'y a que peu de clients gaijin (des laowai, mais vu du Japon, donc des non-japonais, c'est à dire précisément à Changchun, des chinois, des coréens, quelques phillipins et quelques occidentaux).
Donc voilà, je ne suis fait expliquer le process et on a parlé saké et gros sous (des sous pour le saké et pour l'hotesse qui vient à ta table). Oui parceque en fait c'est juste un bar à hotesses comme au Japon. Enfin on ne m'enlèvera pas de l'idée que tu peux ramener certaines des hotesses chez toi moyennant finance mais clairement ça n'est pas leur coeur de métier.
(Il faut savoir que dans certains cas un "KTV" (pour Karaoké TV, c'est la façon chinoise de dire karaoké, même si des fois c'est 咖拉-OK, c'est à dire "Kala-OK") c'est un endroit où tu trouves des petites chinoises qui vont te faire plein de trucs contre rémunération, et pas seulement te chanter des chansons.) D'ailleurs ça me rapelle la fois où, avec Mohammed, on a voulu trouver explorer les nouveaux bars en reomtant Changchun Dajie. On a finalement découvert que le pengyouba ("bar à amis") c'était pas le nom du bar, mais un concept commercial proche de notre speed-dating, ou un truc comme ça... Mais le mieux c'est quand on a poussé jusqu'au "Night Club" (j'ai oublié le nom chinois...) : on rentre en on s'apperçoit vite que malgré les néons et le nom... c'est pas un bar... Alors on demande à l'hotesse de la récéption :
_Bonjour ! c'est quoi cet endroit ?
_[J'ai pas compris la réponse]
_Ah... je vois... c'est pas un bar...
_Non, c'est pas un bar...
_Il y a quoi en haut ? dis-je en montrant les ascenceurs
_漂亮的小女儿 (piaoliang de xiaonuer, que l'on pourrait traduire par "de jolies petites filles", mais ça, ne rends pas du tout le sourire niais de l'hotesse. Enfin j'ai p'tet un Sprachgefühl un peu defaillant mais j'ai trouvé ça super niais comme expression...)
_Ah... ok... aurevoir !
(retour qu sakura club)
Le moment le plus embarrassant de la soirée, à été quand il a fallu choisir son hotesse... Vous immaginez une rangée de mignonnes chinoise devant vous et on vous dit "tu veux laquelle ?" Les autres vous diront que je me suis précipité sur la plus mignonne et qui parlait anglais, mais en fait la vérité, c'est que personne n'osait choisir en premier donc, en tant que leader of the group j'ai montré l'exemple en appellant la fille en jaune là-bas. Je vous raconte pas la tronche genre "ho mon dieu un laowai! que va-t'il advenir de moi..."
Finalement mes deux collègues n'étaient pas intéressés par l'endroit et ils ont juste bu coca tous les deux et sont partis, nous laissant moi avec la fille en jaune et O. avec la fille en bleue, qui venait du Xinjiang. La fille en bleu parlait un peu anglais, la fille en jaune comprennait un peu l'anglais, pour l'avoir étudier mais elle était beaucoup plus à l'aise pour parler en japonais.
("huai le dja nai" c'est un mix de chinois (huai le) et de japonais (dja nai) et ça veux dire "beuh non! c'est pas cassé !" (en parlant du micro que j'arrivais pas à faire marcher))
Je sais pas si c'est vrai (je pense que si, quand même...) mais elle disaient qu'elle étaient étudiantes à Jilin Daxue (la meilleur université de Changchun, ce qui est un peux louche... mais elles avaient des compétences linguistiques plutôt pas mal, alors on va leur laisser le bénéfice du doute). Etudiantes en informatique,ce qui veux dire qu'on leur montre un peu comment utiliser word, excel, photoshop, des trucs comme ça. Elle avaient l'air d'avoir entendu parler de Java mais sans plus... (m'enfin bon, mon chinois ne me permets pas de faire des débats techniques genre "language compilé ou interprété" donc en fait je sais pas trop...). Elles étaient donc à la fac dans la journée, puis au Sakura club le soir. Et le weekend elles prennent des cours de japonais au Sakura club. (ce job c'est vraiment la manière la plus funky d'apprendre un langue que je connaisse...). La fille en jaune parlait vraiment bien japonais. J'ai chanté /China Girl/ de David Bowie (je l'ai cherché dans tous les ktv ou je suis allé et c'est la première fois que je la trouvais) et puis j'ai chanté une chanson en jap' avecla fille en jaune. J'ai encore des bons reste en lecture de kana (alphabets syllabiques), mais pour les kanji (caractères chinois qui sont utilisés en japonais), c'est toujours le mots chinois qui veux sortir et le japonais sort trois secondes plus tard, ou pas du tout...
Bon voila pour le sakura club...