Wednesday, May 31, 2006

Der Sparescheller oder Verzeihung für die Spülle



(Le couteau économe ou désolé pour la vaisselle)

Mon récent voyage à Berlin m'a fait rencontrer des gens qui font la vaiselle en Allemagne et, en élargissant mon échantillon d'observation, j'ai pu me rendre compte par moi même des quelques imprecisions que j'avais faites dans un de mes articles précédents. Par ailleurs un jour où je n'y tenais plus, j'ai lancé la discussion au labo sur la vaisselle : certains de mes collèques trouvent aussi les Spüllebursten (les brosses-à-vaisselle-qui-permettent-de-pas-se-mouiller-les-mains) tout à fait ridicules et utilisent les bonnes vielles éponges que l'on trouve communnemt chez nous(et donc chez eux). Voilà pour la vérité objective.

Je vais maintenant vous parler d'un autre ustensile de cuisine que j'ai découvert tout à l'heure : il s'agit du couteau économe (aussi appelé épluche-patate mais la traduction littérale serait plutôt "éplucheur économe") que vous pouvez voir en photo. On a donc un manche cylindrique qui soutient une structure qui sert d'axe à un petit plateau qui porte la lame. Oui, comme une lame de rasoir. Il suffit de faire glisser le petit plateau sur la pomme de terre : le plateau prend la direction tangeante à la patate (bah oui, elle tourne autour de l'axe et la gravité fait le reste) et un astucieux décalage entre le plateau et la lame fait que l'on n'écorche qu'une faible épaisseur de peau de patate. Remarquons aussi une petite excroissance triangulaire qui permet de s'attaquer aux yeux des pommes de terres rebelles. C'est super pratique... mais peut-être un peu dangeureux parceque quand même tu as une lame de rasoir entre les mains...

Berlin II : Wandern, Grammatik und Salsa



(Berlin II : la marche, la grammaire et la salsa)

Mais bon, à Berlin je n'ai pas vu que les gares (même si on passe pas mal de temps dans le metro; parce que Belin c'est grand). Avec HG07 et ALDRO7 (qui sont en stage à Berlin) et son tendre JB07 (qui est venu spécialement de Paris (pas pour moi, pour elle)) on a marché tout le week-end, ne s'arretant que pour se désaltérer (avec une bière généralement) et se restaurer (ici les gens ne font pas la queue pour les glaces mais pour les saucisses...). On a rencontré les collocataires de HG07 : un mexicain avec un accent mexicain énorme (compréhensible mais marrant) et un sud-tirolien avec un accent atroce (je lui faisait répéter deux fois des trucs simples parceque je n'arrivais pas à identifeir les mots qu'il employait...).

On vu le Reichstag (très sympa comme coin, batiments modernes comme à la défense mais eclairés tout le temps et au bord de l'eau, donc très chaleureux), l'est et l'ouest mais aussi le nord et le sud, la porte de brandebourg (les salauds... ils ont mis un immonde ballon de foot juste devant), unter den Linden, la tour de la télé (les salauds... ils ont mis un immonde ballon de foot rose dessus), on a cherché le mur (mais il reste plus grand chose), l'aéroportde Tempelhof... Bon j'arrête là mais on a vu plin de choses...

Au cours de toutes ces visites est apparu une question de Germanistik (la branche de la Linguistik qui s'occupe de l'allemand, comme la Slavistik s'occupe des langues slaves et la Romanistik des langues romaines). Pourquoi dit-on Branderburger Tor mais Hallesches Tor. Pour ceux qui ne voient pas la différence, c'est une hisoire subtile de déclinaison de l'adjectif epithète (enfin... p'tet que je me trompe...). Si jamais il y a des spécialistes dans le coin, je veux bien avoir vos impressions... ah oui... on se posait la question dans un bar à salsa, d'où le titre.

Berlin II : Wandern, Grammatik und Salsa



(Berlin II : la marche, la grammaire et la salsa)

Mais bon, à Berlin je n'ai pas vu que les gares (même si on passe pas mal de temps dans le metro; parce que Belin c'est grand). Avec HG07 et ALDRO7 (qui sont en stage à Berlin) et son tendre JB07 (qui est venu spécialement de Paris (pas pour moi, pour elle)) on a marché tout le week-end, ne s'arretant que pour se désaltérer (avec une bière généralement) et se restaurer (ici les gens ne font pas la queue pour les glaces mais pour les saucisses...). On a rencontré les collocataires de HG07 : un mexicain avec un accent mexicain énorme (compréhensible mais marrant) et un sud-tirolien avec un accent atroce (je lui faisait répéter deux fois des trucs simples parceque je n'arrivais pas à identifeir les mots qu'il employait...).

On vu le Reichstag (très sympa comme coin, batiments modernes comme à la défense mais eclairés tout le temps et au bord de l'eau, donc très chaleureux), l'est et l'ouest mais aussi le nord et le sud, la porte de brandebourg (les salauds... ils ont mis un immonde ballon de foot juste devant), unter den Linden, la tour de la télé (les salauds... ils ont mis un immonde ballon de foot rose dessus), on a cherché le mur (mais il reste plus grand chose), l'aéroportde Tempelhof... Bon j'arrête là mais on a vu plin de choses...

Au cours de toutes ces visites est apparu une question de Germanistik (la branche de la Linguistik qui s'occupe de l'allemand, comme la Slavistik s'occupe des langues slaves et la Romanistik des langues romaines). Pourquoi dit-on Branderburger Tor mais Hallesches Tor. Pour ceux qui ne voient pas la différence, c'est une hisoire subtile de déclinaison de l'adjectif epithète (enfin... p'tet que je me trompe...). Si jamais il y a des spécialistes dans le coin, je veux bien avoir vos impressions... ah oui... on se posait la question dans un bar à salsa, d'où le titre.

Berlin I : Berliner Bahnhöfe




(Berlin I : Les gares de Berlin)

Mine de rien mon voyage a Berlin m'aura permis de vivre les derniers instants d'un lieu historique... J'ai débarqué à Bahnhof Zoo et je suis parti de la Hauptbahnhof.

Bon pour ceux qui ne seraient pas au point sur les gares berlinoises un résummé. Historiquement, il y avait trois grandes gares à Berlin : Berlin Spandau (un peu à l'ouest de Berlin), Berlin zoologischer Garten (Berlin jardin zoologique, plus communnement appelée Bahnhof Zoo, c'est un gros centre des transports urbains berlinois (metro, deux sortes de tram et les bus)) et Berlin Ostbahnhof (la gare de l'est, dans l'ancienne zone soviétique). Après la réunification tous les trains un peu importants s'arrétaient dans les trois gares. Mais tout ça coûte des sous et puis il y avait aussi l'aspect symbolique de faire une seule gare pour Berlin réunifié. Alors il a été décidé qu'on ferait une grande gare principale à l'emplacement de la Lehrter Bahnhof (une autre gare, qui be devait pas être bien grande étant donné que Lehrte c'est un trou perdu qu'on traverse en venant de Bielefeld). Tous a été prévu en très grand, trop grand en fait parceque n'a pas eu pour effet d'attirer les gens à Berlin et en ex-RDA (c'est plutôt le contraire qui s'est passé) comme prévu initialement. Bref ils ont maintenant une gare super belle et toute neuve qu'ils appellent modestement "la gare la plus moderne du monde" (ils sont un peu comme ça les allemands... je vous ai parlé de la pub coca qui dit "statistiquement, quand la coupe du monde se passe en Allemagne les allemands gagnent..." ?) et un peu surdimensionnée... surtout au goût des riverains qui savent bien qu'à terme les trains ne s'arrêteront plus dans les trois gares parce que ça coute trop cher...

Bon voilà et avec tout ça Bahnhof zoo passe de statut de gare internationale à grosse station de métro... (et moi j'ai pris un des derniers trains qui s'y arretaient) c'est dommage parcequ'au collège j'avais étudié une chanson qui parlait de Bahnhof zoo (/Zehn kleine Nägermeister/ pour les connaisseurs).

En tout cas j'était à la fête d'inauguration avec un tres beau feu d'artifice et énormément de monde. À tel point que dans la foule qui passait près du Reichstag pour aller prendre le métro, il y a un gamin fou de 16 ans qui s'est mis à frapper dans le tas avec un couteau (on appelle ça un "Amoklauf", si qqun a des infos sur l'étymologie de ce mot, je suis preneur). Bilan 35 blessés. Enfin nous on était déjà passés mais bon ça fait bizarre de lire ça dans le métro le lendemain.

Wednesday, May 24, 2006

Epilog : Die Spülle


(épilogue : la vaisselle)

Voici le cinquième volet de la tétralogie et nous parlerons cette fois de la vaisselle qui suit chaque repas, tel est le triste destin de l'homme (qui n'a pas de lave-vaisselle).

Je n'avais jamais vraiment fait la vaisselle en Allemagne. J'avais déjà fait la vaisselle dans quelques pays, surtout en France et au Japon en fait, mais jamais en Allemagne. Je dois dire que je suis assez déçu par les allemands à ce niveau là...

Dans la plupart des pays, on utilise /une épogne/. Un truc avec une face vaguement jaune d'un coté et une face frotteuse et verte de l'autre. L'éponge a une solidité remarquable ainsi qu'une capacité à se déformer étonnante, ces deux propriétés lui permettant d'attaquer avec vigueur des taches tenaces dans des endroits d'accès difficile. (je résumme pour ceux qui ne feraient pas souvent la vaisselle...)

En Allemagne c'est pas du tout pareil : ils ont des espèces de brosses à tête ronde avec un manche en bois ou en plastique (voire pas de manche du tout) et des dents en plastique. Je ne voudrais pas trop généraliser mon expérience somme toute assez faible des ustensiles de vaisselle germaniques, mais ils ont les même trucs pas pratiques à la maison et au labo alors... Bref, tu as une espèce de grosse brosse à dents pour nettoyer ta casserole et c'est pas pratique du tout. En fait le seul avantage c'est que tu as les mains hors de l'eau (modulo les inévitables aspertions) mais à quel prix ? Tu as une perte insupportable en puissance de frottage et surtout une absence de sensation sur ce qui se passe en dessous de ta brosse... Mais bon, si il faut faire comme ça pour faire comme les allemands...

Ich bin ein Roboter




(Je suis un robot. Remarquons qu'en allemand, le robot affiche clairement sa désinance de masculin. Je ne sais pas comment on fait avec les robot filles. Il faudrait que j'aille demander à la sociologue qui, dans le groupe d'informatique appliquée (chez moi), étudie "la réception des robots par les humains dans les films de science fiction")

L'endroit où je travaille et où je passe la plupart de mes journées c'est le Bildlabor : le laboratoire de traitement d'image et de robotique. Il y a souvent des étudiants qui viennent y bosser mais en début et en fin de journée je suis seul avec les deux ou trois gars qui bossent sur leur diplomarbeit : le mémoire qu'ils doivent rendre pour avoir leur titre de "Diplom Informatiker" (ou "Ingeniör").

Sinon la pièce est toujours pleuplée de robots même si on les vois rarement bouger. Il y a des aibos (des petits chiens de Sony), il y a Sue et Sally qui sont deux bustes humanoides (je ne sais pas ce qu'il font) et il y a Biron (alors lui, c'est un gros cylindre monté sur roulette, et si tu lui dis "Biron, follow me" il te suis même en terrain inconnu, mais j'ai jamais vu de démonstration).

IV : Das Abendessen

(Le repas du soir)


On apprends à l'école que les allemands ne mangent qu'un seul repas chaud dans la journée, à midi. Le soir ils mangent encore leur pain (leurs brötchen) avec leurs pâtés, leurs fromages, leur salade et tout ça. Ce qui fait qu'en fait, le diner n'est pas complètement différent du petit déjeuner. Les gens chez qui j'habite (bon déjà c'est pas des vrais allemands...) ils se sont rendu compte que, même si il y a beaucoup de sortes de pain différentes et beaucoup de choses différentes à mettre sur le pain, cela ne fait qu'un nombre fini de combinaisons à tester, et puis au bout d'un moment on troune en rond.

En clair, des fois ça fait du bien de se faire une platrée de pâtes. Surtout qu'a midi les portions de la mensa sont un peu limitées. (les gens qui me cotoyent au mess savent bien que c'est toujours moi qui ai le plateau le plus rempli... et bien là ce n'est pas moi qui remplis mon plateau et donc bah, souvent il fait faim...). On se retrouve donc avec une autre quantité finie de combinaisons entre les pâtes, le riz, les oeufs, bockwürste (des saucisses), le fromage hollandais... bref, des trucs qui tiennent au ventre. J'achète mon chargement de bananes hebdomadaire, mais à chaque fois que je suis dans les supermarchés, j'oublie le miel (spéciale dédicace à Monkichi et Manzo).

Voilà bientôt la fin de ma saga sur la bouffe à Bielefeld... Je crois que j'ai atteint mon rythme de crosière et que j'ai pris mes repères dans les magasins. Je vais maintenant être tenté de procéder à des expériences exotiques : par exemple ce truc à la forme élliptique qui s'appelle "camembert français" (et qui coûte deux fois le prix du super-cheap et triangulaire Brie de la marque Ja!) ou alors tous ces truc bio, ou alors toutes ces saucisses que je ne sais pas comment on les prépare ou alors du gouda (ghouda, ghoudda ?) hollandais.

Ah oui je voulais aussi parler des biscuits Leibniz (aucun lien de parenté) qui sont les cousins germains de petits Lu. Ils ont 52 dents (vous savez les crénelures sur le bord du biscuit) c'est marqué su le paquet. Ils sont un peu plus élégants que leurs confrères nantais : ils ont une chemise en papier qui entoure la boite en carton ondulé. Au niveau du goût, on retrouve des similitudes mais ils sont plus heu... ils sont moins euh... je sais pas j'en ai pas sous la main pour conclure...

Die BahnCard 25

(La carte de réduction pour le train BahnCard 25)

Il m'en est arrivé une bien bonne, il faut que je vous la raconte... Bon tout d'abord l'Allemagne, en bon pays chrétien, fête l'ascension. C'est cool parce que ils ne fêtent pas le 8 mai alors je me suis fait avoir d'un jour férié, quand même... Plus précisément, il fêtaient le 8 mai en DDR (enfin en RDA si vous voulez) en tant que jour de la défaite du nazisme. Tous les écoliers avaient leur belle chemise de cérémonie et il y avait des discours (m'a raconté Marko). Ils ne fetaient pas le 11 novembre mais par contre le jour de la déclaration de la première guerre mondiale (je sais plus... le 3 novembre ?) était un jour de tristesse.

Bon bref, en tout cas je prends mon vendredi et je vais profiter de mon week-end de quatre jours pour aller rendre visite à HGO7 et surtout visiter Berlin.

Je suis donc allé à la gare pour acheter mes billets de train (oui, ils font ça aussi en Allemagne) et tant qu'à faire je me suis dit que j'allais acheter une carte de réduction, parce qu'avec mes périgrinations futures, je vais la rentabiliser. J'arrive à bien gérer la conversation avec le gars du guichet jusqu'au moment où il me demande si j'ai une photo. Une photo d'identité pour mettre sur ma carte... Et là je me dit : "Oh non l'erreur stratégique ! il va falloir que j'aille faire des photos et que je me retape une demi-heure de queue avant d'arriver au guichet... je me suis fait avoir comme un bleu..." Triste situation...

Et bien non mesdames et messieurs ! Suivant le précepte allemand selon lequel on peut apporter une solution, sous la forme d'un petit objet technique, à tous les petits tracas du quotidien (cf article Die Spülle, à venir), l'employé de la Deutsche Bahn est allé cherché un polaroïd dans son bureau et m'a tiré le portrait... Je n'avais pas à me forcer pour lui faire un beau sourire.
En tout cas, ils sont sympa les employés de la Deutsche Bahn, moi je dit bravo.

Tuesday, May 23, 2006

III : Die Mensa

(III : le restaurant universitaire)

À l'image de l'université, la cantine est un chef-d'oeuvre d'architecture pratique des années 70. Imaginez un tapis roulant rouge qui tourne en continu et qui monte depuis les profondeurs du sous-sol un plateau monobloc qui contient les différents plats dans différentes parcelles. Quelques pas plus loin, un tapis roulant similaire prends les plateaux vides et les renvois dans leurs enfers originels.

Ah oui j'oubliais ! avant d'arriver au tapis roulant, tu choisis ton menu (menu 1, menu 2, menu végétarien ou eintopf (plus orienté soupe ou grosse gamelle avec un machin plutot liquide dedans)) dans une vitrine et hop, tu vas au tapis roulant en attendant ton plateau. Attention, tu as seulement 15 mètres pour arracher ton plateau au tapis roulant, sinon il redescent. Bon je ne sais pas si vous voyez le truc, mais en fait le tapis roulant ne peut pas être une boucle circulaire (ou un tapis roulant de métro), sinon il renverserait les plateaux en redescendant : il faut que les plateaux restent horizontaux (et dans le bon sens par rapport à la gravité). En fait le tapis roulant est constitué d'écailles de la taille d'un plateau qui sont un peu commes les nacelles d'une grande roue, mais soutenus par en dessous. (bon bien s avec une photo ça aurait été plus simple... mais le tapis roulant n'est visible qu'à midi, quand toute l'université est là pour regarder le gars qui prend le tapis roulant en photo, alors euh... j'ai préféré éviter). Enfin bon, tout ça pour dire qu'en Allemagne, ils ont des ingénieurs qui assurent...

Bon sinon, au niveau de la bouffe c'est un RU, donc c'est forcément pas terrible. Ils ont essentiellement des salades (cf épisode 2), des trucs panés, des frites (complètement nulles), des trucs panés (dans l'absolu ils sont pas mauvais, mais c'est pané), des pates et du riz, et aussi des trucs panés (alors quand c'est tout les jours c'est lassant). Mais là où la monotonie se fait le plus sentir (je crois que tu peux faire le tour de la carte en 1 semaine...) c'est dans les desserts : glace (capuccino ou café) ou fromage blanc avec des fruits ou plutôt des espèces de trucs chimiques dans la composition desquels ont dû rentrer à un moment ou un autre du fromage blanc et des fruits.

Bon... sinon y'a pas que le restaurant principal et son tapis roulant... y'a des restau meilleurs (et plus chers) : des sandwich grec, la cafétéria avec des bonnes patisseries et le West-end avec de trucs allemands super bons (par exemple des spätzele, des pâtes qui doivent contenir autant d'oeufs et de beurre que de farine..., du goulash ou des trucs comme ça).

En pralant de la cafétéria, ça me fait toujours marrer quand, parfois, je vois Marko aller s'acheter un quatre heure : un petit pain avec de la charcuterie et une saucisse...

II : Die Salatsosse


(II : la sauce de la salade)

En quittant la France, on se rends compte de petits détails qui tuent. Par exemple que la vinaigrette est une belle invention. Pauvres allemands... ils n'ont pas d'oliviers pour faire de l'huile d'olive et ils n'ont pas inventé la vinaigrette. Alors ils sont obligés de bricoler des trucs et des machins avec un petit goût (généralement un peu acide) pour faire passer la salade.

Ce qui m'a toujours étonné c'est ce concept de sauce de salade avec du citron et du petit lait de yaourth (si si ils mangent ça !). À la Mensa (oui, ici on ne parle pas de "restau U", ici on est cultivé et latinisant et on parle de "mensa") ils ont parfois cette espèce de sauce blanche avec un petit goût aigre (qui très franchement ressemble à un yaourt nature un peu amélioré) mais je ne sais pas ce qu'il y a dedans.

Dans ma cuisine perso, j'ai essayé de reconstituer cette sauce blanche de diverses façons, entre autre avec de la "Salat-Mayonaise" (je ne traduis pas... c'est une espèce de mayonaise allégée et sans goût... très mauvais investissement). Les résultats sont généralement assez mauvais.

Cependant, dans mes diverses manipulations, j'ai trouvé un truc pas mauvais du tout : une sauce tsatsiki (voir épisode précédent) + marinade de rollmops (les rollmops, c'est un filet de hareng qui entoure un morceaux de ces gros cornichons qu'ils ont par ici, le tout dans une marinade qui n'est pas sans rapeller le vinaigre de nos cornichons justement, mais en moins violent). Je vous invite à essayer chez vous...

Mentor und Mentee

(Parrain et fillot (en allemand ou plus précisément en anglais))

Bon j'ai quand même fini par rencontrer des gens en dehors de mon labo... Premièrement, il y a eu l'équipe de volley de Lage (un bled à 20 km de Bielefeld). Un groupe plutôt informel de potes qui se retrouvent pour jouer sur le terrain du lycée. Des gars très sympas qui parlaient un langage de d'jeun's sportifs et... comment dire... c'est pas des intellectuels... Le dénomé Johnny s'étonnais qu'on apprenne l'allemand en France ("ah mais si je me souviens, j'avais un copain qui a fait un échange avec des français"). Bon bref, on a vite fini l'entrainement parce que c'était le soir de la finale de la champion's league et on fait du pizza-bière-foot dans un bar... Bon, je le mettrais pas sur mon CV mais u moins je peux dire que je l'ai fait.

Sinon, je m'étais inscrit au Brother-Sister-Programme à l'université. C'est à dire qu'on m'a trouvé un "Mentor", un gars qui voulait bien s'occuper d'un p'tit français. Je suis tombé sur le très sympathique Johannes, qui a passé un semestre à Science-Po Paris. Il étudie les sciences politiques mais il dit qu'en Allemagne, c'est un cursus plus académique et que ses camarades ne veulent pas tous devenir ministres.

Johannes sort avec ... (mince, j'ai oublié son nom...) qui est une brésiliano-bolivienne qui habite en Allemagne, qui étudie la bio-informatique et qui a des connexions dans le millieu des étudiants étrangers à Bielefeld. Ainsi donc, on a fini la soirée à la "Evangelische Studierendengemeinde" (la communauté évangélique des étudiants) où avait lieu la soirée thématique consacrée au Pérou. Il y avait entre autre une péruvienne, une mexicaine, des camerounais, un tunisien, un ivoirien, deux allemande, die Pfarrerin (le pasteur mais au féminin, ça rends quoi ?) et son mari. Tout ce beau monde parlait allemand avec des accents tout à fait délicieux (en fait ils parlaient tous plus ou moins français). Quand on y pense c'est un peu dingue comme expérience... c'était un peu un regroupement de tous les paumés du système-des-erasmus-polonais-et-espagnoles-qui-vont-faire-la-fête-à-Bielfeld. Un lieu où les africains ou les sud-américains qui débarquent peuvent trouver des gens pour les aider ou juste pour discuter, le tout sans prosélytisme (enfin on n'est pas resté jusqu'au bout mais c'était pas trop l'ambience). Moi qui ai un certain nombre de booms à mon actif, ça m'a fait réfléchir...

Bon, la prochaine fois il m'ont dit qu'il m'enmenneraient "im Bierkeller" (lit. la cave à bière) voir les erasmus polonais et espagnols.

I : Das Frühstück



(I : Le petit déjeuner)

Ceci est le premier volet d'une tétralogie que je vais consacrer à la cuisine allemande, ou plutôt à mon interprétation de ce qu'on peut faire à manger en Allemagne en prenant les trucs de base dans les super-marchés.

On va commencer par le thé... je n'ai jamais bu autant de thé (même au Japon) parce que les allemands ne vont quand même pas boire l'eau du robinet (un jour il faudrait que je vous parle des "Ketter" qu'il y a dans l'eau du robinet...) et puis moi je n'ai pas la super machine
qui mets des bulles dans l'eau et je n'ai pas non plus comme mon hôte, une bouteille de vin français à ma table tous les jours. Donc j'oscille entre le thé chinois de Isaac (merci Isaac d'ailleurs, si tu lis ces lignes...) et du thé vert du Japon.

L'autre pillier du petit déjeuner (et de mon alimentation en général) c'est le pain. Mais attention du bon gros pain allemand : du "schwarzes mischbrot" (pain mélangé noir (?)) qui pour les yeux d'un français tiens plus du grain compacté que du pain avec de la mie... J'aime
aussi bien le "Lippisches ou Westphalisches Landbrot" (pain de campagne de la Lippe ou de la Westphalie). Celui là ressemble extérieurement et intérieurement à un pain de mie mais sa consistance est en fait beaucoup plus... consistante. En fait après trois semaines où j'ai carburé avec des trucs viriles, j'ai acheté un pain, genre pain de campagne français, et j'ai l'impression de macher dans le vide...

Le pain (et c'est ça qui est bon) on met plein de trucs dessus : de la confiture, du fromage norvégien, de la Lederwurst (un genre de pâté à tartiner dans un tube en forme de saucisse), du jambon fumé de la forêt noire, du tsatsiki (un genre de fromage blanc à l'ail qui vient de Grèce) et surtout du "Brie français". Bon c'est un truc complètement asseptisé par rapport à notre fromage coulant, ça serait plus une sorte de caprice des dieux allégé, mais je ne sais pas pourquoi j'adore ça...

Enfin, quand vient le week-end et que tu as le temps de te faire à manger le matin, tu peux apprécier du muesli avec des fruits fraichement coupés. Et ça (même si la photo rends assez mal, j'ai l'impression) c'est bon.

Monday, May 15, 2006

Die Gruppe für angewandte Informatik der technischen Fakultät 2

(Le groupe d'informatique appliquée de la faculté technique 2 : les gens)

Tout d'abord il y a Lizbet, la secrétaire, qui est hollandaise et qui
don soutient mon combat contre les fautes de grammaire (ça lui a fait
la même chose quand elle est arrivée...).

Ensuite il y a Franz, le grand-chef, celui qui a signé ma convention de
stage. Je lui avais jamais parlé jusqu'au jour où on s'est retrouvé
tout seuls pour l'entrainement du Fihnband (tous les autres avaient
désertés).

Ensuite il y a mon maître de stage, Marko, qui vient de l'ex-allemagne
de l'est. (et qui, j'ai l'impression, prends un malin plaisir à
épingler toutes les petites hypocrisies de la société capitaliste en
général et de la-rfa-qui-a-sauvé-la-rda en
particulier). Officiellement, c'est un doctorant, mais son diplôme
qu'il a eu dans une université à l'est (à l'ex-est) ne recoupe pas les
diplômes qui sont donnés ici. Dans les faits, il a l'ai plus occupé à
écrire des articles et à participer à des conférences qu'à écrire une
thèse...

Marko partage son bureau avec Yukie, qui est une post-doc
japonaise. Elle débute tout juste l'allemand alors ça doit être un peu
dur... (plus généralement, on a parmi nous une chinoise qui parle
parfaitement allemand et un chinois et un syrien qui ne parlent pas du
tout...)mais bon tout le monde fait souvent l'effort de parler anglais
pour pas trop exclure les non-germanophones.

(j'en profite pour faire une parenthèse perso : je ne sais pas ce qu'en
pense Simon, mais quand tu rencontre un japonais, surtout un japonais
qui vit à l'étranger et qui a pris un peu de recul par rapport à tous
les trucs kitsch qui se passent dans son pays, et que tu lui dis que
tu as été déguisé en samouraï pendant un mois, tu gagnes tout de suite
un bonus de +1000 en sympathie...)

Généralement, arpès la pause de midi on se retrouve dans la
Seminarraum pour discuter de choses et d'autres... le cinéma allemand,
l'Arminia (le club de foot local, éternel balloté entre la première et
la deuxième division), Quake 3 (un jeu sur ordinateur (qui peut être
utilisé pour de la recherche en informatique))...

Die Nacht der Klänge

(la nuit des consonances | flonflons | sons |sonorités | timbres (d'après dict.leo.org))

Die Nacht der Klänge, c'est un espèce de festival de musique qui a
lieu tous les ans à l'université de Bielefeld, où pendant une soirée
il y a des groupes de musique dans tous les coins. Les artistes et les
groupes viennent plus ou moins directement de l'université ou de
Bielefeld. Y'en a pour tout les goût musicaux, et y'a même à boire et
à manger...

Je regrette de pas avoir pris mon appareil photo, parce qu'on pouvait
voir des choses pas ordinaires... Dans l'auditorium maximum (le plus
grand apmhpi...) il y avait un pianiste qui jouait sur un gros piano à
queue. C'était très classique jusqu'au moment où il s'est mis à ouvrir
le capot et à mettre des cuillers et des balles de golf /sur/ les
cordes. Forcément, après cela faisait des bruits bizarres...

Bon, il n'y avait pas que des expérimentations artistiques, il y avait
aussi des trucs plus normaux comme de la capoeira, le big band de
l'université qui jouait du Duke Ellington, et des groupes de rock...

Mention spéciale pour le groupe de rock de la faculté de chimie :
c'était une bande de quinquagénaires, dont certains avaient encore les
cheveux longs et qui chantaient /Summer of 69/ ("these were the best
days of my life") avec un fort accent germanique... Ils jouaient dans
un labo de chimie avec des solutions colorées qui bullaient et qui
fumaient sur les paillasses.

Mon préféré, ça a quand même été les trois gus qui étaient dans
l'amphi 12 et leur /Antigone : Das Groosical - "suicide is
painless"/. (si on essaye de traduire, ça fait /Antigone : la comédie
groosicale "le suicide, ça fait pas mal"/). Autant que j'ai pu en
juger, ils jouaient Antigone de Sophocle, et quand on n'est que trois,
ça oblige à faire des concessions, et de temps en temps, il y avait un
intermède musical, avec une interprétation originale d'une chanson
classique (genre /My Way/ ou les Red Hot, Cat Stevens) mais dont les
paroles avaient été retravaillées pour la circonstance (genre "Killing
me softly with his sword"). Il y avait une guitarre, un synthé et un
tam-tam. Bref... ça valait son pesant de cacahuètes, à tel point que
des fois le percussioniste rigolait trop pour souffler dans son pipeau
(vraissemblablement trouvé dans une boîte de lessive). Un grand moment
de culture internationale.

Wednesday, May 10, 2006

Die Gruppe für angewandte Informatik der technischen Fakultät

(Le groupe d'informatique appliquée de la faculté technique )

Ça c'est le nom du laboratoire où je fais mon stage. Je vous parlerai
un autre jour du sujet de mon stage (quand j'en saurait moi-même un
peu plus...) mais aujourd'hui je vais parler des gens... Comme d'hab',
c'est impossible de retenir les noms propres dans une langue étrangère
(surtout quand on te présente tout le monde le premier jour, alors que
tu débarques...). Heureusement, sur internet il y a un trombinoscope
de l'équipe, alors je peux savoir (généralement a posteriori) à qui je
parle...

Ils sont tous très sympas, ou plus précisément ils font tout pour
m'intégrer dans le groupe. L'ambience est relativement cool (ils sont
tous assez jeunes, la plupart en dessous de 40 voire 30 ans) et ils
viennent tous d'horizon assez différents : des doctorants, des
docteurs, des chercheurs (Diplom-ingenör), voire des étudiants qui
passent par là. On travaille sur de l'informatique appliquée, alors
les domaines abordés varient pas mal, y'a un graphistes, des
roboticiens, des psychologues, des matheux, des biologistes...

Chacun s'intéresse au domaine du voisin, mais y connais pas grand
chose, alors quand il faut se trouver des points communs, on revient
au fondamentaux : le thé*, les gateaux d'anniversaire, le
Fihnbandlauf...

Le Fihnbandlauf (euh... l'orthographe n'engage que moi...) ou "course
du Fihnband (qui est le nom de la surface sur laquelle on cours... c'est de l'écorce d'arbre pilée... un truc nordique... pour amortir les chocs sous les foulées des joggers)" est une sorte de cross-country où des équipes de
toute l'université s'affrontent... Mon labo a gagné les trois éditions
précédentes, parce qu'ils avaient un thésard qui faisait les
championnats d'Allemagne d'athétisme, mais bon, il est parti.

*Ils ont un système ingénieux pour le thé... Il y a un réseau
d'amateurs et celui qui prépare une grosse théière envoie un mail aux
autres pour les prévenir...

Die Uni


(La fac)

Dans les années 70, avec le déclin des industries textiles et sidérurgiques de Bielefeld, ils ne savaient pas trop quoi faire de leur ville... Je ne sais pas trop comment ni pourquoi, ils ont décidé de parachuter une université là-bas. Je dis parachuter parce que c'est l'impression que ça donne quand on regarde le bâtiment (oui LE bâtiment...) qui se dresse tout seul dans la campagne.

Toutes les facultés sont regroupées dans un truc monstrueux de 7 étages avec 3 fois 4 ailes qui s'entrecroisent, « ce qui est très pratique quand on fait de la recherche interdisciplinaire mais les étudiants préfèreraient avoir de beaux bâtiments ».

A Bielefeld on peut étudier à peu près n'importe quoi (sauf la
médecine). En plus, avec leur système d'étude par semestre, j'ai
l'impression qu'on peux faire mes mélanges étonnants (genre un
semestre avec de la philosophie et du chinois, et puis ensuite
finalement faire de la physique). Y'a une bibliothèque énorme, une
piscine et des terrains de sport, une caisse d'épargne, une
boulangerie bio et un restau U.

Bielefeld




(Bielefeld)

Geographiquement, Bielefeld c'est là. Pour ceux qui ont fait de l'histoire en allemand, c'est au millieu de la forêt de Teutobourg où Hermann der Cherusker a vaincu les légions romaines...

Historiquement, c'était une ville industrielle (ils ont gardé quelques cheminés d'usine, ça fait joli sur l'horizon) avec un centre médiéval mais bon tout a été détruit pendant la seconde guerre mondiale. Ils on donc reconstruit tout ça en ''imitation ancien'' ou en ''moderne moche'' ce qui fait que la ville en elle même pas terriblement jolie.

Par contre, tout autour il y a des colines et des forêts magnifique, surtout qu'il fait un temps estival depuis une semaine... Quand je prends ma douche le matin, j'ai une vue imprenable sur la ville dans la brume du matin, qui donne à peu près ca... (en fait celle là est prise du château).

Moi j'occupe une chambre dans un quartier résidentiel plein de maisons bourgeoises du XIXeme. De très belles maisons en général. La mienne est un peu plus récente. Je suis dans les pièces tout en haut et j'ai ma chambre, ma salle de bain, ma cuisine... bref tout un château pour moi.

(bon, j'ai des problèmes avec les photos mais ce truc est infiniment pas pratique...)

Ulla steht für Ursula

("Ulla" c'est pour "Ursula")

Puisque mes hôtes sont partis enterrer leur beau-frère du Canada, Ulla a passé le week-end à la maison. Ulla vient garder leur chien quand ils sont en voyage. Parce que Ulla adore les bouviers des Flandres, c'est d'ailleurs comme ça qu'elle est devenue une amie de la maison.

Mais Ulla est encore plus étonnante que ça... C'est une mamie allemande avec de très beaux yeux bleus. Elle parle un français impeccable parce que, quand elle avait trente ans, elle a épousé un parisien (« il s'appelait René »). Depuis ils se sont séparé (« Ce sont des choses qui arrivent ») mais ils vivent toujours dans la même rue. Elle a donc habité 10 ans place Balard et un peu dans le Var aussi. Elle allait écouter du jazz dans les caves de Saint Germain des Prés dans les années soixantes et un jour, elle a discuté avec Brigitte Bardot pendant une réunion d'amis des animaux près de Saint Tropez...

Bon bah voilà pour Ulla.

Thursday, May 04, 2006

Vorsicht bei der Abfahrt

(attention au départ)

Paris-Cologne via Bruxelles en Thalys... un trajet que j'ai fait un
certain nombre de fois dans ma jeunesse pour aller en Allemagne. Ce
qui est bien à la gare de Cologne, c'est que quand tu attends ton
train sur la voie 2, tu as une vue sympa sur la cathédrale et donc tu
n'as même pas à te trimbaler tes bagages...

Bon bref, le voyage c'est bien passé et j'ai fini par arriver à
Bielefeld, où j'ai fait la connaissance de Joseph G. chez qui je vais
habiter dans un premier temps. Tant pis pour l'exotisme mais Herr
G. est un ingénieur (architecte et urbaniste) à la retraite. Il parle
français parcequ'il vient du grand duché de Luxembourg (en fait il est
né là-bas, il a fait ses études primaires en au Luxembourg,
secondaires en Belgique et supérieures à Grenoble et au RTWH
(université d'Aix-la-Chapelle)).

Il adore la France, il passe toutes ses vacances en France (surtout
près du mont Ventoux et sur l'ile de Groix) et il mange (pas plus tard
que tout à l'heure) du Livarot, "mais tu sais, c'est difficile de trouver
du Livarot en Allemagne"

Il est un peu surmené ces temps-ci parce que la maison est en travaux
(d'ailleurs les ouvriers ont laissé tomber un groupe électrogène sur
l'aile de sa mercedes classe A qui est toute cabossée...) et qu'il
doit partir avec sa femme jeudi pour aller enterrer son beau-frère au
Canada... Ddonc je vais me retrouver tout seul avec Frau Müller (je
vous parlerais de Frau Müller un autre jour) et Quinta, un
bouvier des Flandres qui, ayant atteint l'age vénérable de 12 ans, est
un peu sourde et pleine d'arthrose, donc on lui pardonne beaucoup de
choses et on fait des pauses en haut des côtes quand on la promène
pour qu'elle reprenne son souffle... J'occupe une chambre au dernier
étage et j'ai ma propre salle de bain et ma cuisine (qui n'est pas
encore finie mais bon...) bref, c'est Versailles...

Bon sinon j'ai parlé allemand aujourd'hui... mais c'est un peu dur
d'être réactif... des fois il y a des pauses de 5 secondes pour
trouver un mot relativement simple... Le pire c'est que, après avoir
fini la discussion avec mon interlocuteur, je me remets à vivre tout
seul la discussion en corrigeant les fautes de grammaire que je
n'aurais pas dû faire... Mais bon, le temps que je me chauffe un peu
et ça va passer...

Monday, May 01, 2006

Das Wandern ist das Müllers Lust



("Le meunier aime bien la randonnée"... Les amateurs de Dietrich Fischer-Diskau ou de La Belle meunière comprendront...)

Bon voilà... effectivement, en attendant la reprise des mes aventures extrême-orientales, je vais faire un détour de trois mois en Allemagne, au pays de Goethe et de la bière.



Je serai donc dans un laboratoire d'informatique de l'université de Bielefeld (vous entendrez parler de cette ville pendant la coupe du monde...) où je vais faire du traitement d'image appliqué à la biologie...

Bon bref, je suis pas encore parti alors j'ai rien à raconter...
À dans quelques jours, donc.