软软的皮肤 ruan ruan de pifu (la peau toute douce)
C'est samedi dernier, au mayflower que j'ai rencontré Jinzi ("Djinzeu"). Une mignonne petite chinoise qui ne fuis pas quand tu veux danser avec elle, et qui en plus a un anglais assez honorable. Plus tard j'ai appris qu'elle allait recevoir son diplôme d'anglais dans la semaine, qu'elle venait de quitter son job à la réception du Rosebud Hotel (les étudiants en langue de dernière annés bossent géneralement à plein temps en préparant leur mémoire, parceque... sinon ils ont pas grand chose à faire), qu'elle venait de rendre les clés de son appart et devait retourner au dortoire de l'université quelques jours avant de retourner chez ses parents et bref qu'elle déprimait parcequ'elle savait pas trop ce qu'elle allait faire après et qu'alors ses copines l'ont sortie au mayflower et elles ont picolé sec. Or donc on a discuté, on a fait initiation rock'n roll : elle s'en sortait pas mal malgrès son coup dans le nez qui lui faisait dire, à moi "tu sais, je suis pas une vilaine fille" et à ses copines "m'attendez pas les filles, je vais rentrer toute seule". Bon... comme tout ça n'était quand même pas très glorieux, j'ai pris son numéro de télephone et je suis parti.
Quelques jours plus tard, je lui fait le coup du loawai qui invite à diner par sms en chinois interposé. Ça marche assez bien en général. Nous voilà donc au restau de ramen qui a ouvert il y a pas longtemps sur guilin lu, qui est un endroit beaucoup plus calme pour discuter que le mayflower. J'aime bien la petite Jinzi : (un peu comme moi) elle est curieuse de tout, elle sait rigoler meme si en vrai elle est paumée et sais pas trop quoi faire dans sa vie. Ensuite on est allé se ballader vers le lac du sud et c'est là qu'elle m'a avoué que ses escarpins lui faisaient mal au pied ( c'était la première fois qu'elle les mettait) donc on a limité les déplacements pédestre pour le reste de la soirée. 5Le plus drôle c'est que le lendemain matin il y avait une coupure de courant chez moi, donc on a dû descendre les 20 étages à pied). Normalement elle mets des chaussures de sport et un vieux jean, mais là elle s'est dit que comme elle sortait un laowai, il fallait se faire classe. Bref, on s'est posé à regarder le lac et on a discuté de tout et de rien.
Ensuite on s'est dirigé vers le happy hour (vous vous souvenez un vieux post où je dis que j'ai discuté pendant une heure dans le froid avec une vieille chinoise qui grillait du mais devant un bar à chinois ?) où on a mangé des pop corn et une corbeille de fruit en buvant de la bière et en jouant au dés. De la mauvaise bière et de la mauvaise musique... un bar à chinois, quoi... Au début je trouvais qu'elle avait une belle descente mais en fait, il est apparu qu'elle voulait juste se saouler un coup et ça a marché plutôt pas mal. Finalement elle m'a dit qu'elle irait bien au mayflower écouter le manager (un indien) chanter (plutot pas mal de la pop des années 90) et que tiens, son dortoir fermait à 9h30 mais que c'était pas grave si il rentrait plus tard, elle pourrait trouver un hotel.
Donc on est allé au mayflower où la musique était mieux et où je lui ai fait boire pas mal de thé rouge sucré pour qu'elle récupère un peu. Quand elle a reparlé de trouver un hotel pour passer la nuit, je lui ai proposé de venir chez moi, mais bien sûr elle hésitait. Alors on a pris un taxi vers le top style, non sans passer au boui-boui ouvert 24/24 acheter une autre bouteille de thé. En bas de chez moi j'ai essayé de faire fonctionner son libre arbitre et de lui rappeler qu'en occident on avait developpé des techniques de séduction un peu plus subtiles. Finalement on est monté chez moi en passant devant les gardes de la sécurité au rez-de-chaussé et la fille de permanence à l'accueil du 7eme. Je me suis demandé en combien de temps ma prof de chinois allait être au courant et surtout qu'est ce que j'allais bien pouvoir lui dire.
Là haut on a discuté un peu et puis surtout fait l'amour passionément jusqu'au petit matin. Enfin, non ça c'est pas passé comme ça... La consommation excessive de boissons alcoolisées pendant toute la soirée ayant considérablement réduit nos facultés respectives, on s'est juste bécotés en rigolant comme des bossus avant de s'endormir comme des masses. Et puis, quand je dis que ça a commencé samedi dernier... en fait ça fait trois mois aujourd'hui que j'ai rencontré Jinzi pour la première fois. Enfin non c'est pas vrai, voilà le genre de truc qu'il m'arrive depuis trois mois. Enfin pas vraiment à moi puisque ça c'est un histoire que * * m'a raconté. Moi je suis toujours plein de désir et de frustration face à mes échecs répétés avec les petites chinoises donc j'écoute des chansons des Smiths ("please please please let me get what I want this time" et "big mouth strikes again") pour me remonter le moral.
Bon voila... par cette petite histoire, je voulais poser quelques questions... Faut-il croire ce qu'il y a sur mon blog ? (Enfin sur les autres posts parceque celui-ci est bien évidement inventé. Ou seulement romancé peut-être... Ou peut être édulcoré, parceque ma maman lit ce blog, quand même... en fait, vous ne le saurez jamais) D'ailleurs quelle preuve avez-vous que je suis vraiment à Changchun ? Personne que je connaissais "d'avant" ne viendra me voir à Changchun et, sauf exception, je pense pas que je garderai des liens éternels avec les gens que j'ai connu ici.
Donc je peux raconter n'importe quoi sur la Chine, mes potes et mes copines... Bon en fait dans les autres articles je raconte des trucs qui se sont vraiment passé, ou que je pense vraiment, en en peu romancé pour enlever quelques difficultés techniques et pour rendre la lecture plus agréable, mais dans l'ensemble ça se passe comme ça. Maintenant il est évident que je ne raconte pas toute ma vie ici et que donc il y a un sélection dans ce que je dis... À ceux qui me demandent des détails sur ma relation conflictuelle avec les petites chinoises, il y a des choses qui n'ont pas leur place sur ce blog.