Wednesday, October 29, 2008

Comment manger une noix de coco sur la plage de Copacabana ?

(Pour fêter mon arrivée à Rio, voici les instructions pour une pause rafraîchissement...)

C´est facile...

Tout d´abord, il faut trouver une noix de coco. Il y en a peut-être sur les arbres qui bordent la plage, mais le plus pratique, c´est d´aller l´acheter à un des nombreux stands, qui eux aussi bordent la plage. En plus, elle sera fraîche : juste sortie du frigo.

Demander au gars "Oi tudo bom? Uma agua de coco, por favor". (on peut aussi juste montrer une noix de coco en prennant son air de touriste qui comprend rien). Tendre 2 reais au gars du stand (1 euro, c´est environ 2,70 reais) en levant le pouce (ça veut dire "tudo bom" (tout va bien)) et en disant "obrigado".

Le gars, il sort la noix de coco du frigo (alors c´est pas des noix de coco comme on en trouve dans les magasins chez nous, ou plutôt, c´est les mêmes mais elles ont gardé une épaisse couche de peau verte au dessus de la coquille de noix marron. Elle est pleine de lait (mais vraiment pleine, il y a juste une petite bulle d´air pour faire glouglou quand on secoue) et la chair (le truc blanc) est plus mou). Donc le gars sort la noix du frigo et donne quelques coups de machette dedans : il lui fait un fond plat pour qu´elle tienne debout toute seule et de l´autre côté, il fait un trou pour faire passer une paille.

Ensuite, il faut aller sous un parasol et boire le lait de coco en regardant la mer ou la ville ou les gamins qui jouent au foot sur la plage ou les filles qui jouent au beach-volley... Le lait de coco,il est très frais et légerement sucré, juste ce qu´il faut pour être désaltérant (et quand ça fait deux heures que tu marches sur la plage, c´est ce qu´il te faut...)

Ta noix est vide ? c´est dommage, mais d´autres surprises t´attendent... Vas revoir le gars du stand, et la tu lui fait signe de couper en deux la noix (mon portugais ne va pas jusque là...). Il redonne quelques coups de machette de telle sorte que tu as plusieurs quartiers de noix ouverte et surtout un morceau de peau verte fin mais néanmois assez rigide. Le morceau de peau rigide va servir de racloir pour gratter (et manger) la chair. Et c´est super bon.

Voilà, là c´est vraiment fini...

Sunday, October 26, 2008

Ein Prosit, ein Prosit, der Gemütlichkeit

Salut tout le monde. Là je suis à Ubatuba, une plage très connue à trois heures de Sao Paulo et j´attends un bus pour Paraty une ville coloniale très connue à deux heures de Rio... J`ai passé un weekend plagesque avec des élèves ingénieures de la Politecnico Sao Paulo (Mariana, CT08+1, une autre franco-portugaise et une coréano-brésilienne). La plage c´était assez cool, mais là je voulais raconter la Oktoberfest de Blumenau.

Blumenau, c´est un bled fondé dans le sud du Brésil par le Dr. Pr. Herman Otto Blumenau et plein d´allemands qui ont ramené leurs techniques de brasserie et leurs chalets alpins (les maisons à colombage sur fond de palmier, c´est plutôt sympa...). Depuis 25 ans ils font une fête de la bière sur le modèle de la Oktoberfest de Munich. Ça dure deux semaines (dommage que je n´ai pas pu y être un weekend, parceque là, ça doit vraiment être l´orgie...) et il y a deux types de manifestation importantes...

Tout d´abord, certains soirs de la semaine, il y a le défilé : tout le monde est en costume traditionnel (Lederhose : short en cuir et bretelles opur les gars, et robe traditionnelle (parfois minirobe traditionnelle...) pour les filles). Tous les gamins des écoles du coin sont réquisitionnés, il y a des familles qui ont vraiment des tronches de pasteurs luthériens qui ne rigolent pas tous les jours, mais aussi quelques blacks et des indiens... bref, c´est le brésil. Il y a des fanfares qui jouent de la musique traditionnelle bavaroise, il y a des chars avec de la sono qui joue de la musique traditionnelle bavaroise en allemands (parfois en portugais...), il y a aussi des fanfares qui jouent de la musique bavaroise avec une section ryhtmique de samba. Et pendant ce temps-là, sur le trottoir les badeaux boivent de la bières. Une fois que tout est fini, les très jeunes et le vieux vont se coucher et les jeunes restent sur la place du village à faire la fête (et à boire des bières...). Bon alors, ça c´était mon premier jour à Blumenau... le lendemain, je suis allé à la Villa Germanica.

La Villa Germanica, c´est un parc avec une mini-ville ''traditionnelle allemande'' et des gros halls, genre parc des exposition. Tous les grands brasseurs de la ville installent des stands pour vendre leur production, et au millieu il y a des tables et des chaises pour des milliers de personnes. Moi, je suis arrivé très tôt, donc j´ai pu voir le truc vide. Ensuite des cars entiers de groupe du troisième age sont arrivés, et ils ont tous dansés au son du groupe de rock traditionnel bavarois qui mettait l´ambience (et lançait de temps en temps des "Prosit der Gemütlichkeit", c´est à dire l´instant de communion de la fête de la bière ou tout le monde trinque en même temps)... Les retraités brésiliens, ils sont énormes... Ils ont tous élus leur roi et reine de beauté, qui arbore fièrement sa couronne...

Tuesday, October 21, 2008

Dur dur d´être un gringo

Bon alors depuis le temps je suis parti de Buenos Aires. J´ai pris le bateau pour Colonia Del Sacramento en Uruguay, juste de l´autre côté du Rio de la Plata. Colonia, c´était vraiment cool... une petite ville coloniale (fondée par les portugais pour aller faire des raids sur Buenos Aires...) très sympa et infiment pus calme que Buenos Aires... Il n´y a pas de feux au carrefour et les voitures s´arrêtent pour te laisser passer (même les jeunes rebels à moto !). Il y a la même bouffe qu´à Buenos Aires et en plus un coucher de soleil et des vues sur la mer très sympas.

Ensuite j`ai commencé ma remontée vers le Brésil. J´ai pris un bus pour Montevideo (capitale de l´Uruguya, donc) mais j´ai pas trop compris pourquoi, le bus que je voulais (pour Florianopolis, la plage au sud du Brésil) n´étais ni à l´horaire du guide, ni à l ´horaire que j´avais vu sur internet... Bref... J´avais quelques heures à tuer avant de partir pour Porto Allegre (encore plus au sud du Brésil...) donc j`ai ´pris un bus pour le centre de Montevideo et j´y ai passé quelques heures (les grandes artères au pas de gymnastique, la mer des pauses pour manger des hot dogs dans les stands ouverts le dimanche...). A 20 heures j´ai pris mon bus pour Porto Allegre. A 9h, je suis arrivé mais bien sûr j´ai raté de 10 minutes le bus direct pour Florianopolis, donc je suis obligé de prendre le bus qui fait tous les arrêts sur la côte et ça dure encore 10 heures... Bref, j´ai assez bien vu la pampa et la côte du sud de Brésil, mais je suis passé pas très loin de l´overdose de junk food de station service...

Ce matin, j´ai réservé une chambre dans une auberge de jeunesse a Blumenau : le bled dans le sud du Brésil, ou il y a plein de descendant des allemands qui sont arrivés là au XIX ou XX siecle... Blumenau c´est la fête de la bière (2eme plus grande fete populaire apres le carnaval) et j´arrive en plein dedans... Donc il fallait réserver.... et donc il fallait réserver en portugais (et là je dois dire qu´en toute modestie... j´ai été héroique... enfin je vous dirai si il y a effectivement un chambre qui m´attends là-bas...)

Bon et sinon, mon intermède hispanophone a un peu interrompu mes progrès en portugais (j´étais un peu bloqué en espagnol au début, et puis dans les derniers jours, j´arrivais á poser des questions intérressantes (enfin... genre "je peux boire l´eau du robinet ?" ''quand est le prochain bus..."), je qui prouve à ceux qui en doutaient que mon vocabulaire espagnol, ne se limite pas à celui du sergent Garcia dans la version francaise de Zorro (enfin non... je peux aussi chanter phonétiquement des chansons de la mano negrea)).

C´est balo, parceque j´ai vraiment un tronche de local... partout ou je suis allé les gens me demandaient leur chemin ou des trucs que je ne comprenais pas... C´est vraiment dommage, parceque quand il y a un truc que je ne comprends pas, les gens ne savent pas que je suis un touriste, et avant que j´arrive á formuler mon ''eu nao entendo portugues / yo no entiendo espanol", les gens ont tendance a me jetter un regard, dans le genre ''ho mais il a l´air trop teubé celui-là''

Thursday, October 16, 2008

Besos de Buenos Aires

Bon alors depuis la derniere fois (bon desolé, cette fois je ne mets pas les accents graves... les cyber cafés ici ont tendance a avoir des claviers mal configurés et tu passes trois heures a chercher par tatonnement les caracteres exotiques) il s´est passé pas mal de trucs... J´ai essuyé un petit orage tropical du coté argentin des chutes d´iguazu et j´ai enchainé direct avec 20 heures de car a travers la mesopotamie (entre le rio panana et le rio uruguay... c´est pas la vrai pampa, mais j´ai quand meme vu des gauchos a cheval rassembler des troupeaux), alors je vous raconte pas mon état de puanteur a l´arrivée... Ah oui et aussi avant j´avais gouté (au Bresil) une "chopp de vinho", c´est a dire "une (biere) pression de vin". En fait leur vin est tellement sucré que, c´est comme si c´était de la biere avec du sirop...

Or donc, je suis a Buenos Aires... et c´est plutot cool. En descendant du bus, j´ai pris le metro jusqu´a l´hotel et ensuite je me suis balladé dans le centre en m´arretant dans trois pizzeria differentes pour manger un quart de pizza (se faire appeler "amigo" ou "muchacho" par les serveurs des fast food, pour moi qui suis completement illettré en ce qui concerne l´espagnol, ca a un gout de western spagetti, qui a lui seul justifie le voyage. Mais bon, moi qui commencait a avoir des reflexes en portuguais, je suis a nouveau completement bloqué quand je dois parler en espagnol...).

Le soir je me suis mangé un "bife de chorizo" (cad une belle piece de boeuf, sans rapport avec le saucisson épicé...) avec une demi bouteille de vin argentin et une ensalada mixta (le tout en quantité suffisante pour 2 personnes, au moins). Ha oui, les restaus ouvrent le soir a 9 heures... alors moi qui marche toute la journée, j´ai faim relativement tot, et hier j´ai pas compris pourquoi tous les bons restaus du guide avaient l´air fermés (surtout qu´hier il y avait un match de l´argentine) ou me refoulaient.

Apres le centre hyper classe hier (colonial ou haussmanien-futuriste, genre debut XXeme ou carrément des tours en verre ultra moderne sur le front de mer (mais d´ailleurs j´ai toujours pas vu la mer, juste des bassins du port, parceque sinon il mettent toujours une autoroute ou une réserve ornitologique pour la cacher. je vais a Tigre demain pour la voir)) je suis allé dans les quartier populaire de Boca (avec le stade des débuts de Maradona), ou il y a une rue avec des pauvres argentins super bien sapés qui dansent le tango toute la journée pour les touristes...

bon voila... fini ma pause de 16h... je vous redonne des nouvelles quand je suis en Uruguay

Monday, October 13, 2008

De boa na Lagoa (everything is fine on the lake)

Alors... ce weekend je suis allé à Bauru (la ville d´origine de Pelé) dans la famille de Mariana. C´était l´anniversaire du frère, donc j´ai rencontré tout le monde : l´oncle gaucho, l´oncle ingénieur qui a vécu en Jamaique, la tante qui est chercheuse en électronique et qui a fait une crise de bouddhisme en Inde. Même le grand-père de 85 ans qui pète la forme et fait à manger pour Mariana et ses parents le dimanche et même la grand-mère, qui à 75 ans est Miss Bauru senior (oui... un concours de beauté pour le 3eme age...). Pendant la journée, on mangeait (barbecue dehors, petit déjeuner avec seulement des fruits exotiques et des noix du Brésil, ceuillir une papaye dans le jardin et la manger, aller dans un bar à jus de fruit exotique...) et le soir on sortait avec Mariana et les potes de son frères. J`ai appris différentes techniques pour faires des caipirinhia et j`ai rajouté dans mon répertoire de portugais quelques techniques de drague et un peut d´argot djeun´s ("tout va bien sur le lac")... J`ai gouté au moins 5 cachassas (un genre de rhum de sucre de canne) dans une cachassaria et un cocktail avec du saké brésilien (je vous avais dit qu`il y avait des japonais). Ah et sinon j´ai vu des singes au jardin zoologique et j`ai même vu la tour Eiffel de Bauru.

Bref, on s´est bien occupé de moi (merci Mariana, si tu lis ces quelques lignes)... Le papa et la maman de Mariana sont même venu me voir monter dans le bus et là a commencé l´aventure solitaire en Amérique du sud.

J´ai dormis dans le bus (12 heures) vers Foz d´Iguacu. Je suis allé voir les chutes (que j´ai visitées avec Lancelot, un thésard du labo ou j´ai fait mon stage et qui fait un voyage en Argentine avec sa copine... bref, le monde est petit)

Demain je vais voir les chutes du coté argentin et je devrais dormir dans le bus de Buenos Aires. (18 heures) Bon, là, je vais manger avec un X (futur thésard en calcul numérique) et son pote suedois du KTH (d `ailleurs, ils on un peu trashé BP07+1 au petit déj, bref, le monde est petit...). Leurs photos sont là http://roundzaworld.blogspot.com/

Friday, October 10, 2008

être ou ne pas être (un touriste)

Wesh tout le monde. Bon ça fait trois-quatre jours que j'explore Sao Paulo dans tous les sens (je connais le centre mieux que Mariana, maintenant) et que je me forme aux techniques de survie et de tourisme en environnement brésilien.

Mon principal problème c'est que je n'ai pas une tête de touriste. Je dois avoir une tronche de brésilien sympa parce qu'il il y a plein de gens qui me demandent des trucs dans la rue. Il n'y a pas de tronche de brésilien typique, il y a tellement d'influence différentes (des noirs, des indiens, des blancs... à Sao Paulo il y a la plus grande communauté de japonais en dehors du Japon...) Une fois quelqu'un a cru que Mariana était allemande et mois brésilien... Bref... quand les gens se mettent à me parler super vite, j'ai l'air d'un gros deumeuré avant que j'arrive à exprimer le fait que, pour moi, le portugais c'est du chinois... Ou plutôt, je serais plus à l'aise en chinois qu'en portugais... Donc en fait la technique consiste à tout de suite s'identifier comme un touriste et là les gens sont super-gentils... Mais bon le problème de se ballader avec un bob sur la tête et l'appareil photo en bandouillère, c'est que c'est pas très safe... (enfin à Sao Paolo, ça va mais pour la suite, je sais pas trop...)

Mariana et son papa s'occupent très bien de moi... D'ailleurs c'est un peu génant, parce que je squatte la chambre et la salle de bain du père(*), qui dort dans la chambre de sa fille. En plus il m'invite au restau et tout et comme il ne parle pas francais ni anglais et que mon portugais est assez limité (mais en progrès...) j'ai un peu du mal à faire des blagues et bref... en un mot, je sers à rien...

Alors hier j'ai pris le bus pour aller à Embus das Artes, un petite village colonial avec plein d'artistes et de meubles rustiques. J'ai dû prendre 3 bus différents (euh... oui... je suis assez mauvais et je comprends pas trop quand on me donne les directions) avec un moment où le chauffeur m'a fait descendre à un carrefour au milieu de nulle part et je ne faisais pas le malin... mais bon un autre bus est arrivé qui m'a emmené là où il fallait... J'ai vite fais le tour d'Embu, qui est assez petit et j'ai mangé un Ceviche (du poisson cru avec vinaigre et jus de citron vert) et une Bratwurst avec de la choucroute. Et c'était bon.

Sinon, bah il fait froid... depuis que je suis arrivé il fait un temps pourri etil fait vraiment froid pour une ville qui est sur le tropique... Il faut voir les parents attentionnés mettre des gros bonnets en laine à leurs enfants... (alors que bon du point de vue français, il fait pas si froid...).

Ce soir, je pars pour un périple d'environ 2 semaines... Bauru (chez Mariana) - Iguacu (des chutes d'eau à la frontière Brésil-Argentine-Paraguay) - Buenos Aires (qq jours en Argentine, donc) - Montevideo (qq jours en Uruguay, donc) - Florianopolis (retour au Brésil par le sud avec la pampa et les gauchos) - Sao Paulo...

(*) J'ai pas trop insisté dans ma politesse du mec qui est géné de squatter parce que j'avais un doute, et effectivement, ça doit lui poser pas de problème de céder sa chambre (surtout qu'il aime bien se mettre en quatre pour nous faire du thé ou du cappucino etc.), mais pas contre ça lui poserais des problème qu'un jeune homme partage la chambre de sa princesse...

Tuesday, October 07, 2008

Ordem e Progresso e a Pedra de Roseta

(Justice et progrès et la pierre de Rosette)


Bon voilà, je suis bien arrivé au Brésil. Tout va bien, je sors à l'instant d'un petit restau de Sao Paulo où j'ai mangé un "filete de frango" (enfin si ma mémoire est bonne) avec du "arroz/feijaõ" (c'est à dire du riz avec des haricots (genre haricots de cassoulet) et c'est super bon). Je squatte chez Mariana qui habite à 200m de Avenida Paulista, c'est à dire la grosse artère de Sao Paulo qui fait Central Business District à l'américaine, avec toute les banques et tout et tout.

Bon, sinon, le premier contact avec le Brésil, en arrivant à l'aeroport de Rio a été un peu compliqué. J'ai fait connaissance avec Alvaro Azerao Filho qui est ingénieur agronome et qui travaille pour le système de vigilance international pour la pêche et l'agriculture. Enfin du moins c'est ce que dit le procès-verbal qu'il a établi quand il a jetté à la poubelle le saucisson et les fromages que je tentais de faire passer au mépris du décret 24.548/34. Bon heureusement il m'a laissé passer le vin et il a raté des boites de paté... Bon allez, sans rancune Alvaro, c'est pas un métier facile d'annoncer les mauvaises nouvelles aux touristes, qui ont 11h de vol dans les pattes, surtout quand tu parles pas anglais.

Bon... ensuite je me suis battu avec les cartes et cabines telephoniques brésiliennes et j'ai finalement reussi à passer mon coup de fil. Ensuite dans l'avion de Rio à Sao Paulo, j'ai lu avec beaucoup d'attention TAM Kids, le magasine de la compagnie aérienne TAM, qui est destiné aux enfants et qui est bilingue en anglais et portugais et dans lequel j'ai appris plein de trucs en portugais.
bon allez, je vou laisse, à la prochaine.